Deux éleveurs s’éteignent en Lorraine
En l’espace de quelques jours seulement, trois personnalités de l’élevage lorrain se sont éteintes: Michel Pierre, décédé le 17 janvier à l’âge de quatre-vingt-onze ans, puis Michel Zimmermann, le 20 janvier à l’âge de quatre-vingt-treize ans, quelques heures seulement après son épouse Marie-Thérèse.
Comme le relatent nos confrères du journal Le Cheval, Michel Zimmermann s’est éteint quelques heures après avoir appris le décès de son épouse. Ayant hérité sa passion de ses parents, il avait créé en 1957 l’élevage d’Étain, dans la Meuse. Alors que l’insémination artificielle n’existait pas encore, le Lorrain n’hésitait pas à beaucoup se déplacer pour aller à la rencontre des étalons d’élite tel le célèbre Galoubet A, qu’il fut l’un des premiers à utiliser. Même si l’élevage n’était pas sa principale activité professionnelle, Michel Zimmermann était très impliqué dans la filière. Il avait ainsi présidé l’Association des éleveurs meusiens et été membre de l’Association des éleveurs de chevaux de Lorraine (ADELCOR). Au cours de sa vie, il avait su transmettre son savoir et sa passion à son fils Philippe, vétérinaire, ainsi qu’à son neveu Benoît, à l’origine de l’affixe Zimequest, fidèle partenaire de Simon Delestre. “Passionné d’élevage et connaissant toutes les grandes lignées de chevaux, il avait fait naître de très bons poulains, m’avait transmis sa passion et avait toujours un œil sur Zimequest”, s’est exprimé Benoît Zimmermann sur les réseaux sociaux.
Quant à Michel Pierre, il fonda l’élevage des Badon, faisant le bonheur de nombreux cavaliers. Son meilleur produit fut Bambi de Badon (ISO 153, SF, Hidalgo de Riou x Djibouti).
GRANDPRIX adresse ses sincères condoléances aux familles des défunts, ainsi qu’à l’ensemble de leurs proches.