Rhino : Léona Mermillod-Baron a pu “rentrer sereinement” en France
Initialement présente sur le complexe équestre d’Oliva Nova pour participer aux CSI du Mediterranean Equestrian Tour, Léona Mermillod-Baron a du restée deux semaines de plus à partir du 23 février. En effet, ses sept chevaux étaient sous la tente où les cas d’herpèsvirose équine de type 1 (HVE-1) se sont déclarés. Contactée le 28 février, la cavalière avait annoncé que deux de ses chevaux étaient à la clinique de Valence après avoir eu de la fièvre.
À la suite de cet entretien, un second test PCR était prévu le jeudi avec la possibilité de quitter le site le week-end si le test était négatif. “Le jeudi qui a suivi votre dernier appel, il était prévu que les chevaux soient soumis à un nouveau test. Finalement, à la place nous avons eu une réunion. Les membres de l’organisation nous ont finalement annoncé qu’ils ne feront pas les tests dans la journée car les autorités voulaient attendre une semaine de plus. Les prochains tests seraient alors effectués les mercredi et jeudi de la semaine suivante, car deux tests négatifs étaient nécessaires pour pouvoir rentrer”, explique la cavalière de Haute-Savoie. Cette décision a pris de court de nombreux cavaliers. “Les personnes restées sur place étaient mécontentes car la plupart avait initialement prévu de rentrer le lendemain du test, jeudi 2 mars. Certaines personnes ne pouvaient rester aussi longtemps donc l’organisation du concours leur a conseillé de voir avec la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de leurs régions respectives. La situation est devenue d’ordre nationale car chaque pays n’a pas les mêmes consignes pour autoriser un rapatriement. Les Belges ont par exemple pu prendre contact très rapidement avec leur DDPP et partir sans attendre leur deuxième test. Certaines personnes ont pu partir le lendemain de la réunion car la DDPP a pu faire le nécessaire pour qu’ils puissent rentrer. Personnellement je n’ai pas voulu rentrer car j’ai préféré attendre une semaine de plus ; en cas de problème, il y avait les vétérinaires sur place, la clinique à côté était spécialisée. Nous pouvions travailler sur la grande piste donc nous étions très bien sur le site. J’ai préféré attendre une semaine, faire les deux tests et rentrer sereinement. Nous avons travaillé toute la semaine, les chevaux étaient en forme, c’était chouette de pouvoir travailler sur le site de cette façon. Mes deux chevaux restés à la clinique y sont restés jusqu’au départ. Nous avons pu partir samedi, le temps d’avoir les résultats des tests. J’avais deux camions donc les deux chevaux de la clinique sont rentrés ensemble dans un camion et les cinq autres chevaux dans l’autre”, raconte la championne de France Jeunes Cavaliers en 2021.
“Nous sommes tous rentrés à la maison, les deux chevaux de la clinique sont toujours à l’écart, ce que je compte poursuivre encore deux semaines pour surveiller leur température etc. Les cinq autres chevaux sont dans une écurie écartée mais toujours dans la structure, car ils n’ont jamais eu de symptômes. Je suis assez sereine car ils étaient doublement négatifs aux derniers tests”, détaille-t-elle quant à son organisation. “Concernant les gens à Oliva, quelques-uns sont restés pour les deux tests, d’autres sont rentrés chez eux car ils ont des structures à gérer. Ils devaient rentrer, avaient de quoi mettre les chevaux à l’écart et n'avaient pas de chevaux en clinique. Le fait que j’ai eu deux chevaux en clinique m’a un peu obligée à rester sur place pour être sûre que tout se passe bien. En rentrant, nous avons tout nettoyé à la javel, lavé toutes les couvertures, les cotons, les mors etc... Nous le faisons assez souvent, mais là, nous tenions véritablement à limiter les risques. Nous avons encore quatorze jours de quarantaine avec deux tests à faire, et je pense que les choses devraient rentrer dans l’ordre début avril.”