Manon Geismar : “J’espère être de retour en selle début août”

Depuis un mois, Manon Geismar est contrainte au repos forcé à la suite d’une chute malencontreuse survenue le 13 mai dernier à Sartilly. “C’est hélas une chute banale comme il en arrive fréquemment. Je suis passée en avant de ma jument et j’ai chuté sur le dos. Elle m’a alors marché sur le bras, engendrant trois fractures qu’il a fallu plaquer et visser. Depuis, je me rends régulièrement à Caen pour assurer le suivi de mon opération et mettre un maximum de chance de mon côté” explique la jeune femme, qui a débuté une nouvelle collaboration depuis octobre 2022 déjà récompensée d’un début de saison fructueux avec Emmanuel Vincent, à l’élevage de la Cense.  

“Retrouver la mobilité de mon poignet tout en assurant la consolidation des fractures prennent du temps mais j’ai déjà pu attaquer ma rééducation et j’espère remonter à cheval pour le début du mois d’août” positive la cherbourgeoise, avec la bonhommie qu’on lui connait.  

“Concernant mon piquet de chevaux, plusieurs d’entre eux ont été dispatchés dans d’autres écuries après concertation avec l’ensemble de l’équipe. Hermione de Champloué (SF, Clarimo x Winningmood vd Arenberg) a par exemple changé de selle. Bien que non vendeur, Laurent Vignaud, son propriétaire, recevait fréquemment de nombreuses offres la concernant. Grégoire Hercelin avait lui aussi repéré la jument, du fait de ses qualités sportives évidentes en plus d’avoir valorisé Huricane de Champloué, (SF Cornet Obolensky x Diamant de Sémilly, Champion de France des mâles de cinq ans en 2022, parti depuis rejoindre les écuries de Bertam Allen, ndlr). Après un essai concluant, la jument est depuis passée sous sa selle. De son côté, Flanagan Semilly (SF, Kannan x Quick Star) a été vendu à une propriétaire de la famille Hauri et évolue depuis avec le cavalier suisse, Anthony Bourquard. Quant à son propre frère, Fundao et Festival Semilly (SF, Tornesch x Oramé), Adélaïde Lautié, la femme de Thomas Hauri, leur propriétaire, a pris le relai dans la poursuite de leur formation. Aux écuries, sont donc restées majoritairement les femelles de cinq et six ans, mises pour la plupart en transfert d’embryon, en attendant mon retour.”     

Toute l’équipe de GRANDPRIX lui souhaite un prompt rétablissement.