Violences sexuelles : le centre équestre de Grammont a pu rouvrir
Du le 29 juin au 1er août, le centre équestre de Grammont, situé en périphérie de Montpellier, en Occitanie, a été contraint de suspendre ses activités d’enseignement et d’encadrement, y compris ses stages d’été. La préfecture de l’Hérault avait ordonné la fermeture administrative temporaire de cette association comptant treize salariés et opérant dans des infrastructures appartenant à la ville de Montpellier. En cause, un animateur bénévole de l’équipe encadrante aurait été repéré sur le site alors qu’il était frappé d’une interdiction d’approcher des mineurs, étant sous le coup d’une enquête pour de multiples faits de violences sexuelles.
Après plus d’un mois de fermeture, et à la faveur d’un nouvel arrêté préfectoral, le centre équestre a finalement été autorisé à rouvrir le 1er août. La directrice du club, qui se trouvait être la compagne de l’homme mis en cause et niait avoir été au courant de ses agissements présumés, a été licenciée pour faute grave. En outre, la présidente de l’association gestionnaire a démissionné. Renouvelé dans l’intervalle, le bureau entend garantir l’exclusion définitive de l’agresseur présumé du club. “La préfecture a fait son travail: l’interdiction d’approcher des jeunes pour cette personne n’a pas été respectée, donc la procédure de fermeture administrative était la suite logique. En revanche, cette décision était peut-être un peu trop radicale”, a déclaré l’avocat de l’association, Me Alexandre Bellotti, à nos confrères de MidiLibre. Le quotidien régional a néanmoins précisé que les stages estivaux et en période scolaire organisés par la mairie de Montpellier, propriétaire des infrastructures, demeuraient suspendus. “Des représentants de la mairie étaient présents lors de la réélection du bureau, mais il est issu de l’ancien alors la confiance pour ma part n’est pas revenue. Aucun enfant ne sera envoyé dans le centre équestre pour l’instant”, a justifié Hervé Martin, maire-adjoint chargé de la vie sportive.