Ce week-end à Opglabbeek, en Belgique, Uma O’Neill a débuté en compétition avec Luigi d’Eclipse. Selon la base de données de la Fédération équestre internationale, la Néo-Zélandaise est désormais copropriétaire de ce mâle BWP de treize ans par Catoki et une mère par Calato, aux côtés de Tal Milstein Stables, une écurie de commerce sise en Belgique. Encore méconnue, cette cavalière de vingt-huit ans est celle à qui la Nouvelle-Zélande doit le ticket olympique individuel qu’elle a obtenu début janvier. Si les sélections olympiques restent à la discrétion des comités nationaux olympiques, sur proposition des fédérations nationales, Uma O’Neill peut légitimement ambitionner de participer aux Jeux de Paris 2024, même si son compatriote Sharn Wordley est mieux placé qu’elle au classement mondial Longines des cavaliers (320^e contre 578^e , mais 637^e contre 608^e en décembre). Luigi d’Eclipse est tout sauf un inconnu, ayant concouru à haut niveau international successivement avec le Brésilien Marlon Módolo Zanotelli, le Colombien Dayro Arroyave et surtout le Néerlandais Maikel van der Vleuten. C’est avec ce dernier que le bai a signé sa plus belle performance, remportant le Grand Prix du CSI 4* de Maastricht en novembre dernier.