Jessica von Bredow-Werndl: “Nous savons que nous avons une possibilité d’être sacrés champions olympiques”

Double championne olympique et quintuple championne d’Europe en titre, Jessica von Bredow-Werndl et Dalera BB ont signé la meilleure performance du Grand Prix d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, dont l’Allemagne a également terminé en tête par équipes. Voici la réaction de la cavalière: 

“L’atmosphère et le lieu dans lequel nous concourons ici sont indescriptibles, je n’ai jamais rien vécu de pareil. Quoi que, j’ai eu un peu la même impression d’être portée par le public qu’aux championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle, en 2015, où la piste de dressage avait été montée dans le stade de saut d’obstacles. À Munich, j’en voulais trop, et à Balve, il y avait trop de pression qui reposait sur elle. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que tout s’est aligné et j’ai eu de très bonnes sensations. Je n’ai pas monté de manière particulièrement prudente, ni dans les allongements, ni même dans les pirouettes, par exemple. Je voulais vraiment voir ce que nous étions capables de faire, et sentir sur quels points je pourrais encore faire quelques réglages pour les épreuves à venir. Les principales choses que je peux améliorer sont le changement de pied après le galop allongé ainsi que le pas rassemblé, car Dalera s’est montrée un peu impatiente avant le départ au passage. Je l’ai sans doute trop préparée, et elle a voulu commencer à passager tout de suite. De toute manière, elle fait toujours tout ce qu’elle peut pour moi. 

Nous avons obtenu un super résultat collectif (l’Allemagne a terminé en tête du Grand Prix, ndlr) et je suis plus que fière de faire équipe avec Frederic Wandres et Isabell Werth. Ils ont tous les deux très bien monté, et j’ai trouvé Wendy ainsi que Bluetooth vraiment géniaux. Je me réjouis d’être samedi car nous savons que nous avons une possibilité d’être sacrés champions olympiques, mais nous savons aussi que rien n’est joué car le Danemark, notamment, a une équipe très forte. Je n’ai toutefois pas vu les Grands Prix des Danois, car je regarde jamais les reprises de mes concurrents pendant une compétition, uniquement celles de mes coéquipiers et les miennes.”




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