Voici la réaction de la Danoise Cathrine Laudrup-Dufour, cinquième en individuel aux JO de Paris 2024 dans les jardins du château de Versailles avec Mount St John Freestyle : 

“Je pense que Freestyle était un peu trop sur le fil aujourd’hui. Elle était légèrement tendue à l’échauffement et je crois que cela nous a coûté cher. J’étais très enjouée à l’idée de m’élancer sur cette piste aujourd’hui et l’ambiance était incroyable. Bien sûr, je suis déçue à cet instant, mais la journée d’hier prend le dessus (avec Daniel Bachmann Andersen et Nanna Skodborg Merrald, Cathrine Laudrup-Dufour a offert l’argent au Danemark, ndlr). Je suis si fière et garde à l’esprit que je ne monte Freestyle que depuis huit mois. Être ici aujourd’hui est déjà un accomplissement et elle a remporté le Spécial hier (qui n’offre que des médailles par équipes, contrairement au format des Mondiaux, ndlr). Ce n’est pas une question de qualité, je crois surtout que nous devons encore améliorer quelques petites choses afin d’être à cent pour cent. Avec une tension aussi importante qu’aujourd’hui dans la Libre, le cheval doit avoir une confiance aveugle en son cavalier. Lors de la reprise, j’ai senti qu’elle était un brin incertaine. Le public applaudissait tellement que nous les entendions depuis le paddock. Je crois que j’ai manqué de temps pour la rassurer et lui faire comprendre que tout allait bien. Il s’agit de petites choses, mais le dressage nécessite un grand relâchement mêlé à de la puissance. Il nous a manqué un peu de relâchement cette fois. 

Avec cette Reprise Libre, j’ai pris beaucoup de risques car je pense que Freestyle est capable de grandes choses, et notamment d’exécuter de magnifiques transitions (le texte comprend deux pirouettes incluant des transitions du galop au piaffer, et inversement, ndlr)”. Si le corps du cheval et ses muscles sont un peu trop tendus, cela complique la chose. Je suis fière de ma jument et la déception n’impacte que moi, car les chevaux se moquent des médailles. J’ai remporté ma première médaille olympique hier, et je serais une horrible personne si je ne me préoccupais que de la finale individuelle. Je suis très heureuse et fière.”

Jessica von Bredow-Werndl : “Je chérirai Dalera jusqu’à la fin de ses jours”

Charlotte Fry : “J’espère que ma mère est fière de moi”

Pauline Basquin : “Mon objectif était de faire danser Versailles”

Dinja van Liere : “C’était incroyable!”