Éric Lamaze obtient l’annulation de sa condamnation à verser 1,4 million de dollars et le droit de voir l’affaire rejugée

Hier, Éric Lamaze a obtenu l’annulation d’un jugement, prononcé en son absence, qui l’avait condamné à verser plus d’1,4 million de dollars à d’anciens associés. L’affaire devra être rejugée sur le fond, et en a présence de l’ancien cavalier et marchand canadien. C’est un nouveau rebondissement dans le long feuilleton juridique impliquant le champion olympique de 2008.



Hier, la cour d’appel de Floride a annulé un jugement par contumace (en l’absence du condamné) rendu à l’encontre d’Éric Lamaze. Ce jugement, prononcé en novembre 2023 par la Palm Beach County Circuit Court, avait notamment condamné le champion olympique de 2008 à verser plus d’1,4 million de dollars à d’anciens associés dans une affaire impliquant la copropriété de deux chevaux. Saisie en appel, la cour a jugé que la décision initiale constituait une violation du droit fondamental à une défense équitable. La juridiction a notamment souligné que la condamnation avait été prononcée le jour-même où le retrait de l’avocat de Canadien avait été autorisé, sans qu’il n’ait bénéficié d’un délai raisonnable pour être représenté par un autre avocat.

Le juge Mark W. Klingensmith estime que même les accusations de “fraude à la cour” invoquées ne justifiaient pas une sanction aussi extrême. Selon lui, les fautes supposées d’Éric Lamaze, si elles étaient avérées, auraient seulement entraîné le report d’une audience, et non une tentative de fausser le fond du litige. Ce litige oppose Éric Lamaze à deux anciens “investisseurs”, Lorna Guthrie et Jeffrey Brandmaier, au sujet de la vente de deux chevaux de sport. Condamné en son absence, alors qu’il faisait face à “des ennuis de santé graves et à des difficultés juridiques complexes”, selon les termes employés par le communiqué de l’agence R&B Presse, Éric Lamaze avait “vu geler ses comptes et autres avoirs, perdu ses chevaux, et sa réputation avait été durement attaquée.”



Une jument au cœur des débats… devenue championne de France

Au cœur de cette affaire, deux chevaux, dont Nikka van den Bisschop, présentée comme surévaluée par les plaignants. Depuis, cette jument a contribué à la qualification olympique du Canada aux Jeux panaméricains de Santiago du Chili avec Beth Underhill, puis participé aux JO de Paris 2024 avec la Canadienne Erynn Ballard, et elle vient tout juste d’être sacrée championne de France à Fontainebleau avec Nina Mallevaey. “Un succès sportif qui contredit toute idée de malversation”, selon les propos validés par Éric Lamaze. “Cette nouvelle décision rétablit ses droits fondamentaux et ouvre la voie à une nouvelle audience au fond, où il pourra enfin faire entendre sa version des faits.”

C’est donc un retour à la case départ dans cette affaire. Éric Lamaze “reconnaît aujourd’hui qu’à cette période confuse, des certificats médicaux inexacts ont été transmis à la justice. […] Une erreur grave, dont il assume les conséquences, mais qui ne saurait justifier la privation de son droit fondamental à une défense équitable – comme vient de le reconnaître la cour d’appel”, poursuit le communiqué de R&B Presse. Entré “dans une phase active de reconstruction personnelle et professionnelle, Éric Lamaze a notamment séjourné en maison de repos, avant de reprendre une activité de coach et de remonter à cheval. Il souhaite tourner la page, mais également rétablir quelques vérités”, énonce encore R&B Presse, répondant à plusieurs allégations dans une autre affaire. Lesdites réponses, qui n’engagent que leurs auteurs, sont à lire ici.

La décision intégrale de la cour d’appel de Floride



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