Bilan et perspectives pour le Comité régional d'équitation d'Île-de-France
Le Comité régional d’équitation d’Île-de-France (CREIF) a tenu une Assemblée générale ordinaire en présence de soixante-dix personnes, élus, dirigeants de clubs et acteurs de la vie sportive régionale le 17 décembre, à Boulogne-Billancourt. Ce fut l’occasion de faire un bilan de parcours, en particulier sur les rapports moral et financier, appelés à être approuvés par vote.
Précédant la présentation des rapports, le Groupement hippique national (GHN) est intervenu sur les dernières actualités fiscales et juridiques qui touchent le secteur hippique. Le GHN est l’organisation patronale des centres équestres ; il apporte, entre autres, conseil et assistance aux dirigeants adhérents afin de les guider dans leurs choix de gestion, dans la compréhension et le respect de la législation.Pierre-Antoine Tressos, juriste au GHN, a ainsi souligné deux nouveautés pour l’année 2019, l’évolution des contrôles de la FIMO et de la visite du vétérinaire sanitaire.
En premier lieu, la FIMO (formation initiale minimale obligatoire) est destinée à toute personne utilisant un véhicule de transport de marchandises de plus de 3,5t de PTAC ou de transport de voyageurs de plus de neuf places. Jusqu’ici, les conducteurs de camions pour les centres équestres étaient exonérés de cette formation mais cela risque de ne pas durer. En effet, le nouveau règlement concernant la FIMO fait actuellement débat et n’est pas encore totalement statué. Les acteurs du monde équestre souhaitent moduler les catégories d’exonération, notamment les distances maximales autorisées à parcourir sans FIMO. “Nous espérons des réponses plus précises dans le courant du premier trimestre 2019”, indique Pierre-Antoine. Si le GHN assure que les conducteurs ne risquent pas de sanction pour le moment lors d’un contrôle, il alerte notamment sur la couverture des assurances en cas d’accident et, de fait, “incite à la plus grande prudence”.
Dans un second temps, le GHN rappelle que tout particulier accueillant trois équidés ou plus doit déclarer un vétérinaire sanitaire auprès de la DDPP (direction départementale de la protection des populations)dont dépend son lieu de détention. Tous les deux ans, un vétérinaire sanitaire va effectuer une visite d’une heure pour vérifier les installations. La démarche pour déclarer le vétérinaire est gratuite et la visite est prise en charge par l’État. Les contrôles débuteront à partir de septembre 2019. “Il ne s’agira pas de contrôle sanction mais de précaution”, précise néanmoins Pierre-Antoine.
En premier lieu, la FIMO (formation initiale minimale obligatoire) est destinée à toute personne utilisant un véhicule de transport de marchandises de plus de 3,5t de PTAC ou de transport de voyageurs de plus de neuf places. Jusqu’ici, les conducteurs de camions pour les centres équestres étaient exonérés de cette formation mais cela risque de ne pas durer. En effet, le nouveau règlement concernant la FIMO fait actuellement débat et n’est pas encore totalement statué. Les acteurs du monde équestre souhaitent moduler les catégories d’exonération, notamment les distances maximales autorisées à parcourir sans FIMO. “Nous espérons des réponses plus précises dans le courant du premier trimestre 2019”, indique Pierre-Antoine. Si le GHN assure que les conducteurs ne risquent pas de sanction pour le moment lors d’un contrôle, il alerte notamment sur la couverture des assurances en cas d’accident et, de fait, “incite à la plus grande prudence”.
Dans un second temps, le GHN rappelle que tout particulier accueillant trois équidés ou plus doit déclarer un vétérinaire sanitaire auprès de la DDPP (direction départementale de la protection des populations)dont dépend son lieu de détention. Tous les deux ans, un vétérinaire sanitaire va effectuer une visite d’une heure pour vérifier les installations. La démarche pour déclarer le vétérinaire est gratuite et la visite est prise en charge par l’État. Les contrôles débuteront à partir de septembre 2019. “Il ne s’agira pas de contrôle sanction mais de précaution”, précise néanmoins Pierre-Antoine.
Le bilan annuel du CREIF approuvé
Avec plus de 46% de participation, les dirigeants des centres équestres d’Île-de-France ont largement (à plus de 90%) approuvé les rapports moral, financier, et le budget prévisionnel 2019. Élu en décembre 2017, le Comité directeur a précisé lors de l’AG ses quatre grands axes de travail, à savoir le développement, la formation, le tourisme équestre et le sport. Dans un premier temps, le CREIF souligne que la baisse des licences a été endiguée, -2.5% en 2018 contre -4.3% en 2017. L’enjeu est de repartir à la hausse et pour cela développer des pratiques et recruter de nouveaux équitants.Développement
Point de départ de la nouvelle mandature, les Assises du développementont réuni en mars 2018 plus de deux cents professionnels pour échanger sur les tendances de consommation de loisirs sportifs et les attentes des nouveaux publics. L’opération “Transforme l’essai” constitue l’un des axes de ce projet : des poneys-clubs éphémères mis en place sur les lieux stratégiques de grands rassemblements (Salon de l’agriculture, Open national de golf, etc.) attirent un nouveau public. Une fois capté, celui-ci est ensuite amené à se diriger vers le centre équestre partenaire de l’opération le plus proche de chez lui pour avoir un accueil de deux heures qui va lui faire découvrir ce nouveau monde. Des actions ont également été menées au profit de publics spécifiques, notamment en faveur des personnes en situation de handicap avec la mise en place de journées de sensibilisation et d’uncatalogue regroupant plus de cinquante structures équestres d’accueil.
Formation
“La formation consiste à être de plus en plus performant”, avance Anne de Sainte Marie, vice-présidente Cheval du CREIF. Au-delà de l’implication dans la formation initiale, le Comité a souhaité offrir de nouvelles formationsavec les Brevets fédéraux et proposer aux Comités départementaux de mettre en place une plateforme régionale de formations pour optimiser l’offre sur le territoire francilien. De plus, une commission des Officiels de compétitiona été créée pour accompagner les huit cents juges, arbitres et techniciens dans leur formation et dans l’exercice de leur fonction.
Tourisme équestre
Le tourisme équestre constitue une envie exponentielle du public. Le CREIF souhaite inciter les centres équestres à proposer plus de randonnées en offrant des catalogues de promenade et en créant dans chaque département des évènements qui regroupent les cavaliers amoureux de l’équitation d’extérieur. Ils pourront de fait retrouver l’Équirando, qui se tiendra au haras des Bréviaires début août 2019. Sa formule dite classique sera cette année accompagnée des formules Clubs et Kids, pour toucher tous les équitants.
Sport
Le CREIF projette d’organiser treize championnats régionaux. “Nous avons souhaité mettre en place un cahier des charges général et spécifiqueselon les disciplines, afin d’inscrire ces compétitions dans une dynamique de progrès permanent”, souligne Anne de Sainte Marie. En outre, le Comité mise sur le développement de nouvelles disciplines, telle le tir à l’arc et le “ride and run (and bike)”, toutes deux plébiscitées par les équitants. Enfin, l’axe Jeux olympiques s’appuie sur le partenariat avec l’Île-de-France pour investir dans les structures accueillantes et identifier les futurs sportifs.