Luciana Diniz s'engage pour la préservation de l'environnement

Alors que son clap de fin sonnera ce soir après des heures de négociations, la COP 23 n’a pas attiré que des politiciens, entrepreneurs et personnalités du monde associatif. En effet, après avoir monté ses épreuves au CSI 5*-W de Stuttgart, hier, Luciana Diniz s’est rendue à Bonn pour suivre la vingt-troisième conférence sur le climat. Comme à son habitude, la cavalière n’a pas manqué de le faire savoir sur les réseaux sociaux!



La Conférence sur les changements climatiques, dont la vingt-et-unième édition s’était déroulée fin 2015 au Bourget, près de Paris, se tient cette année à Bonn en Allemagne. Si la question du dérèglement climatique soulève des transitions pour une partie de la vie citoyenne en France et en Europe, elle ne semble pas trouver un écho extraordinaire dans l’univers des sports équestres de haut niveau. Entre les trajets en camion dans toute l’Europe pour les chevaux, voire en avions cargo quand ils partent concourir en Amérique ou en Asie, les voyages aériens hebdomadaires pour les cavaliers ou encore les besoins importants des concours en matière d’eau et d’électricité, l’empreinte carbone de l’équitation de haut niveau est loin d’être neutre.
Très engagée dans bon nombre de causes humanitaires, Luciana Diniz ne semble pas être y être insensible, et elle fait savoir. Aussi, la Portugaise, qui participe ce week-end à la cinquième étape de Ligue d’Europe de l’Ouest de la Coupe du monde Longines, à Stuttgart, a décidé de se rendre à Bonn hier, afin d’assister à la COP 23. L’amazone y a suivi des conférences, dont celle de son célèbre cousin, Pedro Paulo Diniz, ancien pilote de Formule 1 brésilien qui œuvre désormais pour la sauvegarde de l’environnement. “Que pouvons-nous faire quotidiennement pour le bien-être de notre environnement?”, s’est exprimée Luciana Diniz sur les réseaux sociaux. “La COP 23 m’a donné l’opportunité d’en savoir plus sur ce sujet. J’ai eu le privilège d’y assister, et d’avoir appris un peu plus l’importance de notre attitude vis-à-vis d’un écosystème en bonne santé.”


Vers un sport de haut niveau plus propre?

En comparaison avec le football ou le tennis par exemple, l’équitation requiert intrinsèquement sans plus de ressources. Le transport des chevaux, des cavaliers, des équipes techniques, mais aussi le matériel utilisé et parfois la production de nourriture peuvent être des sources de dégradations environnementales. Par exemple, d’après un calcul effectué sur le site de Total.fr, un poids-lourd standard et fonctionnant au gazole rejetterait 1 266 kg de CO2 pour effectuer un trajet entre la Normandie à Stuttgart. Si l’on tient compte du fait que Stuttgart n’est pas la destination la plus lointaine, et que le rythme des concours s’accélère d’année en année, l’empreinte carbone n’est pas négligeable.
Pour rappel, le Comité international olympique a choisi Paris comme hôte des Jeux de 2024 notamment pour ses progrès en matière de développement durable: éco-quartiers, bâtiments construits en matériaux bio-sourcés, objectif de 80 % de recyclage des déchets ou systèmes de récupération de l’eau de pluie, la lutte contre le dérèglement climatique semble en tout cas s’être invitée dans les grandes institutions sportives! Gageons qu’elle parvienne à trouver un écho favorable dans le monde de l’équitation.
?Grâce à son message et à sa grande popularité, la cavalière de Fit For Fun et de Winningmood aura peut-être sensibilisé une partie de la communauté équestre à cet enjeu majeur.