GRAND PRIX MAGAZINE S'EST INTÉRESSÉ AUX FILS ET FILLES DE



Le phénomène n’est pas nouveau. Depuis de nombreuses années déjà, des fils ont suivi les traces de leurs pères en brillant au plus haut niveau, dans toutes les disciplines équestres. À l’étranger, Nelson et Rodrigo Pessoa s’affichent comme le plus célèbre exemple, mais ils sont loin d’être les seuls. Ainsi, Harvey et Robert Smith, François Mathy Sr et Jr, l’immense tribu Whitaker, Philippe et Steve Guerdat, Piet Raymakers Sr et Jr, Eric et Maikel Van der Vleuten, Thomas et Martin Fuchs, s’inscrivent dans cette veine, tout comme Ludo Philippaerts, qui a su amener ses deux jumeaux, Olivier et Nicola, jusqu’au plus haut niveau. Le dressage n’est pas en reste avec les dynasties Kasselmann et Rothenberger. À poney avec Sammieke ou maintenant en Seniors avec Sanneke, les filles Rothenberger, par exemple, suivent les traces de leurs parents Sven et Gonnelien Rothenberger, tous deux médaillés d’argent aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996.


En France, Marcel Rozier a donné l’exemple avec Philippe et Thierry, tandis qu’Éric Navet a suivi les traces de son père Alain. Jusqu’il y a peu, ces cas restaient toutefois assez rares. Mais depuis quelques années, les exemples ne cessent de se multiplier. Dans les épreuves Jeunes, on entend de plus en plus fréquemment des noms connus annoncés au micro des speakers, avec plus ou moins de réussite à la clé. Force est de constater toutefois que le nombre d’enfants de cavaliers internationaux jouant les premiers rôles augmente, d’année en année.


En concours complet, les familles Touzaint et Bonneau s’inscrivent pleinement dans ce schéma, de même, en dressage, que les Judet ou les Van den Berghe, filles de Marina Caplain Saint André. En jumping, un petit groupe de trentenaires, essentiellement composé de filles, a déjà goûté aux beaux concours internationaux, à l’instar de Marie Hécart, Caroline Nicolas ou encore Alexandra Francart. Ceux-là ont déjà, depuis quelques années, intégré la caste des cavaliers professionnels. Beaucoup de jeunes d’une vingtaine d’années ou moins percent dans leurs catégories, caressant le secret espoir de briller un jour au plus haut niveau, comme leurs père et / ou leur mère l’ont fait avant eux. Faut-il être « fils de » pour réussir ? Si ce n’est pas forcément nécessaire, et encore moins suffisant, cela facilite grandement l’accession au haut niveau, pour une multitude de raisons.


Grand Prix Magazine s’est penché sur la question en s’intéressant à huit familles. De l’aînée, Caroline Nicolas, ayant déjà goûté aux Grands Prix CSI 5* et aux Coupes des nations, à la benjamine, Laure Schillewaert, qui brille en épreuves Cadets, en passant par Baptiste Coupérie, Arthur Bonneau, Victoria et Alix Van den Berghe, Hugo Breul, Amy de Ponnat et Camille Delaveau, la plus indécise du lot. Parents et enfants donnent leurs points de vue. Les premiers racontent la manière dont s’est manifestée l’envie de leurs enfants, ainsi que leurs réactions pour les encourager et les aider. Les seconds parlent de leur passion, de leur relation avec leur entraîneur, qui est aussi souvent leur père ou leur mère, et leur vision de l’avenir. Tous ces « fils de » apprécient la chance de pouvoir bénéficier de l’expérience et des infrastructures de leurs parents. Ne leur reste plus, maintenant, qu’à se faire un prénom.


La suite de cet article est dans le numéro de septembre de Grand Prix Magazine déjà en kiosques


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