Humans of Or-Vet, Roger-Yves Bost se livre
Depuis 2015, Or-Vet a acquis une renommée dans le paysage équestre. Spécialiste de la santé et de la performance du cheval, l’entreprise a réussi à séduire quelques-uns des plus grands noms du sport, formant désormais une grande famille. Après Guillaume Foutrier, Benoît Cernin et Nicolas Deseuzes, s’inspirant du phénomène Humans of New York, Or-Vet présente un nouvel ambassadeur. Illustre et fidèle membre de l’équipe de France de saut d’obstacles, Roger-Yves Bost a accepté de se livrer.
« J’étais plutôt bon à l’école, surtout en mathématiques, mais je me suis arrêté en fin de classe de seconde parce que je concourais déjà tous les week-ends et je n’avais plus le temps de suivre les cours. Pour m’amuser, je me suis essayé à quelques autres sports comme le handball ou l’athlétisme, mais jamais de façon sérieuse. Je n’ai jamais eu d’idole, mais j’ai toujours raffolé des films d’action comme Rocky. Quand j’étais adolescent, j’aimais bien les muscles et la force !
Mon père a arrêté la compétition à quarante ans parce qu’il n’avait plus assez de bons chevaux, puis il s’est attelé à construire notre propriété familiale à Barbizon. Cela a presque été une chance pour moi parce que nous avons pu passer plus de temps ensemble. Comme mes deux parents montaient à cheval, je suis tombé dans la marmite très tôt. J’arpentais les terrains de concours tous les dimanches et passais mes journées dans les cabines de jury ! Je regardais travailler de grands cavaliers comme Nick Skelton et les frères Whitaker pendant des heures, ce qui m’a beaucoup appris. À quinze ou seize ans, je montais déjà quasiment dans des épreuves Seniors ! J’ai eu la chance de tomber sur une jument exceptionnelle, Jorphée du Prieur, que nous avions achetée à la finale nationale des six ans. Elle était un peu difficile mais pouvait sauter n’importe quoi. Grâce à elle, j’ai pu évoluer très rapidement.
Mon père a arrêté la compétition à quarante ans parce qu’il n’avait plus assez de bons chevaux, puis il s’est attelé à construire notre propriété familiale à Barbizon. Cela a presque été une chance pour moi parce que nous avons pu passer plus de temps ensemble. Comme mes deux parents montaient à cheval, je suis tombé dans la marmite très tôt. J’arpentais les terrains de concours tous les dimanches et passais mes journées dans les cabines de jury ! Je regardais travailler de grands cavaliers comme Nick Skelton et les frères Whitaker pendant des heures, ce qui m’a beaucoup appris. À quinze ou seize ans, je montais déjà quasiment dans des épreuves Seniors ! J’ai eu la chance de tomber sur une jument exceptionnelle, Jorphée du Prieur, que nous avions achetée à la finale nationale des six ans. Elle était un peu difficile mais pouvait sauter n’importe quoi. Grâce à elle, j’ai pu évoluer très rapidement.
"Le meilleur jour de ma vie ?"
J’en ai vécu trop, mais je choisirais sans aucun doute la naissance de mes enfants. Mon rêve de gosse était de participer aux Jeux olympiques. Je l’ai réalisé à Atlanta en 1996 puis à Rio de Janeiro en 2016, dont je suis revenu avec une médaille d’or par équipes ! On en rêve toujours quand on est enfant, mais quand ça arrive… C’était incroyable ! Cette année-là, dans nos vies privées comme professionnelles, nous avions tous dû faire face à des événements. De fait, nous nous sommes tous serré les coudes. Nous ne nous plaignions pas, nous nous donnions simplement de la force. Sydney Une Prince et Myrtille Paulois sont les deux juments de ma vie.Il est difficile de parler de soi, mais je pense que ma plus grande qualité est d’être persévérant et de savoir régulièrement me remettre en question. Je suis assez calme et ne m’énerve jamais. En revanche, je peux être un peu maniaque sur certaines choses, même je ne suis pas matérialiste. Pour le reste, ma femme et mes enfants s’occupent de tout ! J’ai la chance de pouvoir compter sur une famille soudée, dont les membres n’hésitent pas à s’entraider quand c’est nécessaire. »
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