La FEI continue à préparer la reprise des compétitions, et valide de premiers reports de dates en jumping

Le conseil d’administration de la Fédération équestre internationale s’est réuni mardi en visioconférence hier pour examiner un certain nombre de questions clés, y compris sur la politique de reprise des compétitions après la première vague de la pandémie de Covid-19 ; avec les propositions en la matière en saut d’obstacles, du para-dressage, endurance et dressage. Il a également été question du système de qualification pour les Jeux paralympiques de Tokyo, reportés à la fin de l’été 2021.



Lors de sa visioconférence du 15 avril, le conseil d’administration de la Fédération équestre internationale (FEI) avait mandaté la commission médicale de la FEI pour travailler sur un protocole destiné aux fédérations nationales et comités organisateurs de compétitions équestres afin de formaliser des mesures pour une reprise en toute sécurité des épreuves internationales une fois que ce protocole serait approuvé par l’Organisation mondiale de la santé et les autorités nationales. À l’occasion de la nouvelle réunion du conseil, mardi, le Dr Mark Hart, président de la commission médicale, a présenté un projet de politique visant à renforcer la sécurité en compétition pendant la pandémie de Covid-19. Le comité médical et le siège de la FEI ont maintenant été mandatés pour finaliser ce texte, qui contiendra un ensemble de lignes directrices spécifiques à chaque discipline, y compris une obligation pour les organisateurs d’effectuer une évaluation des risques pour organiser des compétitions en toute sécurité. Une fois celui-ci achevé, le conseil devra l’approuver, y compris l’outil d’évaluation des risques, avant sa distribution aux fédérations nationales et organisateurs.

En outre, la conseil d’administration a convenu que la FEI ne pénaliserait ni ne résilierait les contrats existant avec les organisateurs qui ont dû annuler leur événement en raison d’un cas de force majeure tel que le Covid-19 ou en raison d’incertitudes dues à Covid-19 qui pourraient ne pas toujours être strictement considérées comme force majeure en fonction du moment de la décision.

Le Conseil a également approuvé un certain nombre de propositions présentées par les groupes de travail sur le calendrier propres à chaque discipline. Plusieurs résolutions marquées ont été approuvées par le Conseil sur la base de l’article 20.3 des statuts de la FEI. Celui-ci dispose qu’en cas d’urgence, le Conseil peut, à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés, adopter des résolutions qui sont normalement les prérogatives de l’assemblée générale. Dans de tels cas, les fédérations nationales membres de la FEI sont informées sans délai de ces mesures. Si une majorité de fédérations nationales éligibles pour voter, répondant dans les trente jours suivant la date de l’avis, signifie leur désapprobation, la mesure sera annulée si possible.

À la suite de la troisième réunion du groupe de travail sur le calendrier de saut d’obstacles, tenue le lundi 4 mai, le conseil d’administration a validé l’approbation par le groupe de travail des nouvelles dates du calendrier publiées hier dans la base de données de la FEI. Concernant le week-end du 22 au 25 octobre, la FEI a approuvé le conflit de dates entre le CSI 5* de Shanghai, étape du double circuit Longines Global Champions Tour/Global Champions League, et le CSI 5*-W d’Helsinki, étape de la ligue d’Europe de l’Ouest de la Coupe du monde Longines, en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le calendrier. “Les deux événements sont soutenus par le meilleur partenaire de la FEI, Longines, et l’accord reconnaît l’importance de maintenir le calendrier en Asie tout en minimisant simultanément l’impact du concours de Shanghai sur l’étape de la Coupe du monde FEI Longines d’Helsinki. Les deux organisateurs ont convenu que toute fédération nationale aura le droit de sélectionner et d’inscrire tout athlète pour le CSI 5*-W Helsinki sans aucune conséquence ni sanction de la part du GCT/GCL contre les cavaliers membres d’une équipe de la GCL et que cela ne devrait pas être considéré comme une violation d’obligation contractuelle entre le cavalier et le GCT/GCL et/ou le propriétaire de l’équipe de GCL. De plus, il a été convenu qu’aucun des deux événements ne ferait d’effort particulier pour attirer les cavaliers au détriment de l’autre, tout en étant conscient que le choix revient en fin de compte aux cavaliers et aux fédérations nationales. Les chefs d’équipe et sélecteurs nationaux, en collaboration avec le Club des cavaliers internationaux de saut d’obstacles (IJRC), sont invités à coopérer pour attirer les meilleurs cavaliers possibles dans ces deux concours”, commente la FEI à ce sujet très sensible.

En ce qui concerne le dressage, le conseil a pris acte des décisions concernant les dates de calendrier approuvées par le Groupe de travail ad hoc lors de sa réunion du 28 avril, y compris le report des championnats du monde Jeunes Chevaux FEI WBFSH programmés du 5 au 9 août à Verden, en Allemagne. Ceux-ci devraient toujours avoir lieu à Verden, mais du 9 au 13 décembre 2020 en indoor.

En endurance, les disposition du nouveau règlement, qui prend effet le 1er juillet 2020 (annexe 6), selon laquelle le siège de la FEI nommerait elle-même les officiels à partir d’un certain niveau de compétition et lors des championnats pourra faire l’objet de dérogations sur demande, toute demande devant être traitée au cas par cas. 

Le conseil d’administration a approuvé des recommandations du groupe de travail sur le calendrier de para-dressage, qui ne concerne plus la France, puisque aucun CPEDI n’est programmé dans l’Hexagone en 2020 depuis l’annulation de celui de Deauville. Sur la base de la recommandation du classificateur en chef de la FEI, le conseil a convenu de réduire le délai de demande de classification des cavaliers de six à quatre semaines avant l’événement. Enfin, après confirmation du Comité international paralympique, le conseil a approuvé les modifications du système de qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.