Kevin Staut : “Visconti a bien répondu”
Deuxième Tricolore à s’élancer dans la première épreuve qualificative des championnats d’Europe à La Corogne, Kevin Staut a laissé une barre à terre mais signé un parcours rapide avec Visconti du Telman. Suivez les résultats en direct en cliquant ici.
“Ma jument a plutôt bien sauté. En partant parmi les premiers, je voulais aussi laisser un peu plus de temps à Jeanne et Nina (Sadran et Mallevaey, ndlr), ce qui m’a poussé à prendre quelques risques, notamment une option sur le mur que peu de cavaliers ont choisie. Le championnat est long, et dans le double où je fais la faute, j’avais une bonne distance à l’entrée, mais je me suis retrouvé un peu trop près de la sortie. Malgré cela, Visconti a bien répondu. Nous évoluons dans des conditions idéales. Bien sûr, j’aurais préféré réussir un sans-faute, mais ce n’est pas un mauvais départ pour l’équipe. Ce type de parcours permet aussi de transmettre des repères aux autres, notamment sur cette fameuse option du mur. Elle est faisable, surtout avec un cheval expérimenté. Elle peut faire gagner du temps et créer un petit avantage. À mon avis, les équipes qui viseront les cinq ou six premières places l’adopteront probablement. Ensuite, comme toujours, il faut des chevaux en forme et des cavaliers solides. C’est le cas dans notre équipe.
Si le temps me le permet, j’irai donner un maximum d’informations aux filles. Avec le nombre de cavaliers et les pauses, l’après-midi s’annonce longue. Mon rôle, c’est d’apporter du confort et du retour d’expérience. Chacun a son coach, donc il faut faire les choses intelligemment : d’abord passer par l’entourage, puis à eux de filtrer ce qu’ils souhaitent transmettre. Je suis confiant, ils savent gérer la pression. Nina l’a prouvé en partant en numéro un dans les Coupes des nations. Jeanne aussi, en allant chercher sa sélection à Rotterdam. Elles ont l’habitude des championnats Jeunes. Ce sont plus des réglages techniques qu’on peut partager que des questions de gestion mentale. Chacun a sa routine, mais on reste un noyau soudé.”