Morgan Barbançon: “Depuis douze ans, je dois dire où je suis chaque jour”
Après que la Fédération française d’équitation a renouvelé “tout son soutien et sa confiance” à l’athlète et que son Conseil a indiqué qu’elle ferait appel de la décision de la Commission des sanctions de l’AFLD auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), la cavalière de Sir Donnerhall II s’est exprimée auprès de notre consœur d’Eurodressage. “Je fais partie du programme ADAMS (le système de management et d’administration antidopage de l’agence mondiale antidopage, ndlr) depuis 2012”, a expliqué Morgan Barbançon Mestre. “Cela veut dire que depuis douze ans, je dois dire où je suis chaque jour à tous les moments de la journée pour qu’ils puissent venir me tester. En douze ans, je ne me suis jamais plainte et j’ai toujours tout rempli. En 2022, j’ai eu des problèmes pour changer ma localisation alors que j’étais à Leipzig (pour la finale de la Coupe du monde, ndlr). Le second [défaut de localisation] était le 30 septembre, où le système n’avait pas enregistré ma localisation. Ils s’en sont rendu compte le 3 octobre et ont comptabilisé cela comme un ‘no show’ (c’est-à-dire une absence de transmission d’informations, ndlr) car je n’avais rien renseigné pour les 1er et 2 octobre. Le troisième [défaut de localisation] correspond au moment où j’étais à Omaha (là encore pour la finale de la Coupe du monde, en 2023 ndlr). J’avais une mauvaise connexion internet, et pas de réseau en allant là-bas, seulement WhatsApp. Lorsque j’ai tenté de changé ma localisation, je ne pouvais donc pas recevoir le SMS de connexion. Ils sont venus chez moi (pour réaliser un test, ndlr) pendant que j’étais à Omaha et ont comptabilisé cela comme un no show même si j’ai été testée à Omaha le lendemain.”
